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L’évolution du monde de la consultation

Si dans les années 90, un consultant en gestion était parfois vu comme une personne qui n’apportait pas tellement de valeur ajoutée, cette réalité est définitivement en train de changer.

 Les consultants connaissent leur heure de gloire et les entreprises en bénéficient grandement s’ils prennent le temps de bien ficeler les différentes composantes de la recette du succès.

En 2023 et pour les années suivantes, le consultant est celui-ci qui est et qui restera une quasi-nécessité dans plusieurs entreprises.

Les entreprises sollicitent un consultant dans les 3 cas suivants :

  • Quand elle ne réussit pas à régler un problème par elle-même.
  • Quand, à la suite d’une décision stratégique, elle n’a pas les ressources à l’interne pour intégrer la solution.
  • Quand, elle n’a plus suffisamment de ressource à l’interne

Ainsi, de toute évidence, l’appel à un consultant se fait presque toujours dans des contextes de haut niveau de complexité. Pourtant, nous observons que la recherche pour trouver la bonne personne s’avère souvent peu rigoureuse. Elle s’arrête fréquemment à demander une référence à son cercle de connaissances. Ce qui est dommage, car les personnes les plus compétentes pour réaliser le mandat se trouvent probablement à l’extérieur du cercle immédiat.

Réaliser un mandat en entreprise relève d’une très grande importance et cette intervention se doit d’être toujours alignée sur les stratégies de l’entreprise, même si le mandat est de courte durée. Prenons par exemple une formation d’une demie-journée : même si c’est très court comme intervention, le formateur qui est choisi devrait absolument s’assurer que ce qu’il offre comme service viendra soutenir la vision de l’entreprise. D’ailleurs, l’apport d’un consultant externe devrait toujours être vu comme un investissement et l’entreprise devrait être capable d’en mesurer son ROI (retour sur investissement).

Il est donc capital de trouver la bonne personne comme il est tout autant dans le cas d’embauche d’un salarié. La bonne nouvelle, c’est qu’il est plus facile de dénicher un consultant qu’un salarié, dans la plupart des cas. Ceci s’explique par le fait que l’offre de services de consultation est de plus en plus grande et que les consultants ne travaillent que sur les mandats qui répondent à leur expertise. Ils peuvent travailler avec 4-5 entreprises (en moyenne), en même temps, ce qui laisse toujours de la place pour un autre mandat.

Il est recommandé, dans tous les cas, de prévoir au moins un mois entre la décision de s’adjoindre un consultant et la signature de l’entente. Pour plusieurs raisons, mais entre autres, car vous aurez accès à des idées provenant de vos rencontres avec des consultants. Votre besoin pourra évoluer et vous vous rendrez souvent compte que le besoin initial n’est plus nécessairement le « vrai » besoin. Il vous fera réfléchir longuement.

Des agences comme Buziness.ca sont experts dans le processus de réflexion qui accompagne les besoins et eux aussi travaillent avec vous afin de s’assurer que c’est bien du BON besoin dont il est question.

Finalement, la clé du succès sera basée sur les bons besoins = les bons consultants = les résultats.

Le consultant est là pour de bon et le monde des affaires sera bientôt un mixte parfait de travailleurs autonomes et de salariés qui réaliseront leur mission afin de soutenir les entreprises à réaliser la leur. 

Bonne continuité à tous !

 

 

*La forme masculine est utilisée dans le but d'alléger le texte. 

 

Le après COVID-19, avec agilité!

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La crise de la COVID-19 nous a projeté 10 ans en avant et ce, dans beaucoup de domaines. Certains d’entre vous avez rebondi rapidement. Vous aviez un plan de continuité des opérations que vous aviez soigneusement prévu pour être prêt à faire face à une telle crise et vous avez mis en place les outils nécessaires à la bonne marche d’un télétravail efficace pour vos employés. D’autres ont prit plus de temps pour rebondir étant devant l’inconnu, mais ont quand même réussi à rebondir. Et enfin, il y en a qui sont encore à se demander comment ils vont s’adapter à tous ces changements, ils ont figé devant la crise. C’est normal, tous ne réagissent pas de la même façon devant un danger.

Mais, outre le comportement des gens pendant cette crise, est-ce que vos gestionnaires sont prêts pour l’entreprise 4.0? Certains de mes collègues et moi-même, étions déjà dans le développement de nouvelles compétences pour les gestionnaires. Aujourd’hui, nous sommes persuadés que la crise actuelle va nous pousser à nous transformer et ce, à plusieurs niveaux. Pour les gestionnaires et chefs d’entreprises, rien ne sera plus pareil comme avant. De nouvelles compétences ont émergées de cette crise et vous devrez les développer pour survivre dans ce nouvel air car vous subirez la pression de vos employés.

L’agilité, qui est la capacité à réagir vite et à s’adapter de manière pertinente à un nouveau contexte se présentant subitement, est la compétence numéro un des gestionnaires 4.0. Cette nouvelle compétence amène des compétences sous-jacentes, soit celles de la capacité à modifier rapidement ses systèmes de pensées, la capacité de changer mais en restant cohérent et la capacité de maintenir une stabilité interne. L’agilité est plus que la gestion de changement. L’agilité est le changement. Ce nouveau concept entraîne une façon différente de penser et de voir les choses. Ainsi, il est impossible de conserver les mêmes schèmes de penser traditionnel.  Nous devons le faire différemment!

L’humilité et l’assertivité face à l’incertitude sont aussi de nouvelles compétences à développer chez les gestionnaires. Nous sommes loin du fameux PODC. Autant la bienveillance que l’affirmation de soi en temps de crise sont nécessaires. Nous avons juste à regarder notre Premier Ministre François Legault. Il reste humain, tout en faisant preuve d’assurance dans la gestion de cette crise. Également, ne pas disposer de toute l’analyse scientifique complète pour prendre une décision et s’appuyer sur son intuition pour influencer et s’adapter plus rapidement, est une autre compétence essentielle pour les gestionnaires de demain. Enfin, accepter les paradoxes et les exploiter pour exprimer sa créativité et trouver des façons différentes de régler les problèmes, sont d’autres compétences essentielles à développer pour les gestionnaires.

Pour arriver à développer ces nouvelles compétences, les gestionnaires devront sortir des modes de raisonnements analytique, déductif et linéaire connus et laisser de la place à une approche inductive, créative, globale et associative. Ça sera tout un changement de paradigme pour les gestionnaires, donc il faudra bien les accompagner. Selon nous, les formations classiques ne sont pas adaptées pour soutenir ce changement. Nous privilégions les expériences apprenantes, les mises en situations, les modes d’apprentissages, le codéveloppement, le coaching pour développer nos gestionnaires de demain.

Nous sommes disponibles pour vous soutenir dans ce changement et vous pouvez dès maintenant bénéficier de subventions pour développer vos gestionnaires.

Serez-vous prêt pour la gestion 4.0?

 

Sophie Pouliot, CRIA, M.Sc.

Stratège organisationnelle

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